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     Couleurs obscures

    Oh ! Tant d'inquiétude,
    Ton silence me fait sombrer dans une immense solitude ;
    J'imagine mon avenir sans toi,
    Ces instants où je pourrais perdre la foi.
    Je crie à l'étoile, je crie à la lune,
    Mais, elles n'inspirent que la nuit et je suis dans l'infortune.
    Je me languis en ton absence
    Et le soleil n'éclaire plus que ma désespérance.
    Quel est cet étrange sentiment que mon cœur embaume ?
    Aimerais-je un fantôme ?
    - Vous mes pieds, vous me connaissez
    Vous me portez depuis tant d'années,
    En ce temps de détresse, vous ne pourriez défaillir !
    Pourriez-vous, jusqu'à Lui, me conduire ?
    - Mais ils me répondent :  nous qui t'avons accompagnée sur les sentiers tortueux,
    Dans les endroits les plus sombres,
    Jamais nous ne pourrons te conduire, nous sommes devenus boiteux !
    Demande à ton ombre !
    - Mon ombre, toi qui interceptes la lumière,
    Saurais-tu m'amener près de l'être cher ?
    - Désolée, je ne suis qu'une ombre passagère,
    L'ombre de ton tombeau,
    Pauvre vermisseau !
    - Mes mains, vous, mes compagnes de toujours,
    Vous lèveriez-vous vers mon Amour ?
    - Nous sommes impures, pleines de blessures
    La honte nous torture !
    - Tu ne saurais être à ma douleur indifférente,
    Á ma demande pressante, sois indulgente,
    Oh ! Toi ma bonne, douce et fidèle âme !
    - Te servir ! Mais hélas, à ce jour, un autre me réclame.
    - Quel est donc ce cauchemar ?
    Ce chemin étroit qui mène à nul part ?
    Malheur à moi, je suis perdue, pleine de souillure,
    Tout mon être est obscur !
    Trouvez-moi le défenseur de mes afflictions !
    Le rédempteur de mes transgressions !
    Subit, un séraphin voleta vers moi,
    Délicatement, il toucha mes lèvres de son doigt ;
    Il me saisit la main
    - C'est le temps, maintenant viens !

    Anagallis

    Copyright France ©EZBU4BA-1 

     


     


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    Sans titre 26

     

    Petite Louise est heureuse !

    Elle se fiche de la pluie ennuyeuse ;

    Elle se rit du gros bourdon butineur ;

     Le printemps pointe son nez et le merle chante ses couleurs.

     C'est jour de shabbat et j'allume les bougies ;

     Petite Louise s'étonne de la cérémonie :

     - Que fais-tu ?

     - J'allume les bougies en l'honneur de l'É.ternel ! 

     - C'est beau, mais D.ieu se fiche de tes chandelles,

     D.ieu n'habite pas chez toi,

     D.ieu demeure chez ceux qui ont la foi,

     La maison de D.ieu c'est l'église !

     Là-bas, l'on prie et l'on fraternise.

     Comme il est facile d'endoctriner l'esprit d'un enfant ;

     L'on dit et il croit pleinement.

     - Regarde petite Louise ce si merveilleux paon du jour,

     Contemple-le, il transporte l'amour.

     N'entends-tu pas les louanges des oiseaux ?

     Le bruissement de l'eau ?

     Aspire aux senteurs du thym et de la lavande,

     Voilà la véritable offrande ;

     Ouvre grand tes yeux, petite Louise ;

     D.ieu serait-il prisonnier d'une église ?

     D.ieu est dans toute sa création ;

    Toute la nature exulte son nom.

     Le hibou est son gardien, il veille sur les nuits

     Et le coucou ne parvient pas à se cacher de Lui.

     Le coquelicot lui voue sa passion

     Et devient rouge de confusion.

    Ici, la marguerite devient jeux ;

    Loin d'elle l'hiver ombrageux.

    Mes chandelles, vois-tu, sont des étincelles,

    Elles brillent comme le soleil dans le bleu du ciel,

    Leurs flammes dansent pour l'É.ternel.

    Le banc de l'église, lui, est ennuyeux,

    Il fait bâiller les enfants pieux.

    Chère enfant, toi, cours, chante, sautille dans l'herbe verdoyante,

    Puis endors-toi sur le lit de mousse odorante.

    Dors, petite Louise, D.ieu veille sur ton coeur,

    Voilà le secret du bonheur !

     

    Anagallis

     

    Copyright France ©EZBU4BA-1  

     


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    jeunes-trieusesPhoto internet  

     

     

     À VIRGINIE

     

     

     

    Elle n'était pas du genre moderne ma grand-mère, mais elle avait des valeurs, une morale. Elle avait souffert l'enfer noir et cela se voyait, mais… que parfois. Elle préférait la pluie au soleil, le froid à la chaleur, le Nord au Sud !

     

    Son enfance s’était habillée de poussière grise ramassée dans les entrailles de la terre, là où le soleil est endeuillé, là où la mort rôde pour vous dévorer, là où la chaleur est si forte qu'elle sèche les larmes des enfants.

     

    Elle aurait aimé savoir lire Germinal, mais hélas ! L’endroit ne fréquentait pas l’école.

     

    Seulement, ce que vous ignorez, c’est que malgré la grisaille du lieu, résonnaient les rires et les flonflons de la ducasse, la bière et l'accordéon faisaient tourner les têtes pour oublier la nuit et la mer bleue comme l'azur, étouffait les plaintes.

     

    Pourtant, elle, je ne l’ai jamais bien vu rire, tout au plus un sourire, elle avait souvent le cœur en hiver ma  grand-mère ; mais, je sais une chose, c'est qu'elle nous aimait… à sa manière ! 

     

     

     

    Ta petite-fille

     

    Copyright France ©EZBU4BA-1


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