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LE PARADIS DES CHIENS
Le Paradis des chiens
A ta mémoire
Chaque jour était accueilli par la joie de nous dire bonjour,
Tu allais alors, te recoucher,
Apaisée de nous savoir à tes côtés.
La vieillesse, cette ennemie, n'épargne pas les chiens ;
Et c'est le silence absolu
Qui désormais, le matin, nous salue.
Cette séparation devient pesante,
Ainsi, je me mets à te parler, comme si tu étais encore vivante.
Pourtant, la réalité se devra d'être acceptée,
Tu nous as quittés.
La nuit a gelé le camélia sur ta tombe,
Les fleurs aussi, au chagrin, succombe.
Ma petite Boulette, avec toi, c'est toute une lignée qui s'est éteinte,
Tu t'es endormie dans une dernière étreinte.
Mais où peuvent bien aller l'âme des chiens ?
Eux les fidèles, pleins de vertu
Et nous, sans eux, perdus ?
Ô Dieu créateur de toute chair,
Ne peux-tu nous ramener aux jours d'hier ?
Aux jours enchantés de notre jeunesse,
A ces moments de richesse,
Où nos chiens nous entouraient,
Où avec eux, nos enfants jouaient, riaient ?
Toi , le Dieu si généreux !
Ne peux-tu nous restituer ses moments heureux ?
Dans l'instant, une sainte pensée me vint à l'esprit,
Je compris que tout ceci,
Nous était réservé au Paradis !
Anagallis
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