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UNE MÈRE
Une mère
Nous avons besoin d'une autre âme pour nous accrocher !
Celle-ci, nous met au monde,
Toujours présente pour nous consoler,
Elle nous secourt au temps des tristesses profondes,
Une mère ne peut s'oublier.
Elle est une caresse sur le visage,
Un mouchoir qui essuie les larmes d'un enfant pas si sage ;
Sa fleur c'est le souci,
Le jardin de son cœur en sera affaibli.
Elle, la vaillante,
Au moindre retard de sa progéniture innocente,
La voilà comme une feuille tremblante.
Ah ! jeunesse aveugle,
Ne voyez-vous pas se creuser
Les sillons nourriciers,
À vous avoir trop, en secret, supplié ?
Enfants sourds
N'entendez-vous pas les cris de son âme débordante d'amour ?
Aujourd'hui, elle a vidé sa mémoire,
Le cordon n'est plus qu'illusoire,
Nos cheveux de gris se couvrent
Et orphelins l'on se retrouve.
Plus aucune âme pour nous accrocher,
Vers son consolateur, notre mère s'est envolée,
Vous ne pouvez retenir celle que vous aimez !
Dans le jardin de son cœur,
Le souci se meurt,
Se mouvant en une fleur de lys,
Et ce sont les anges qui se réjouissent !
Anagallis
Droit d' auteur © www.mon- poeme .fr 2017
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